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AVRIL - JUIN 2014

Un simple devis ne suffit pas pour savoir qui interviendra dans la copropriété. Le choix des entreprises fait l’objet de tout un formalisme et les obligations diverses tendent à se multiplier au fil des lois et décrets.
Certaines règles, par exemple de consultation du conseil syndical ou de mise en concurrence, sont définies par l’assemblée générale des copropriétaires ou fixées par le règlement de copropriété. La mise en concurrence est également exigée par la loi pour tous les travaux soumis au vote de l’assemblée générale.
D’autres critères concernent les entreprises elles-mêmes, qui doivent être en règle vis-à-vis de l’administration et apporter toutes les garanties. L’artisan dont tout le monde est satisfait pour les petits travaux privatifs ne sera pas forcément apte à mener un chantier à l’échelle de l’immeuble. Ainsi, à partir du 1er juillet 2014, les travaux de rénovation énergétique bénéficiant d’une aide financière ou fiscale, ne pourront être réalisés que par des entreprises ou artisans qualifiés et ayant obtenu la mention RGE « Reconnu garant de l’environnement ».
Plus que jamais, le conseil syndical et les copropriétaires pourront s’appuyer sur l’expérience et la vigilance de leur syndic.


Le choix des entreprises en copropriété

La recherche du meilleur rapport qualité / prix conduit tout naturellement le syndic à comparer les offres des professionnels intervenant dans la copropriété, d’autant que le principe de la mise en concurrence a été officialisé par la loi SRU de décembre 2000. Mais la sélection d’une entreprise répond à bien d’autres exigences, qui peuvent expliquer pourquoi votre syndic n’a pas retenu tel peintre ou plombier travaillant pourtant « à des prix défiant toute concurrence ».

Des règles pour la mise en concurrence
L’article 21 de la loi du 10 juillet 1965 régissant la copropriété précise que « l’assemblée générale, statuant à la majorité de l’article 25, arrête un montant des marchés et des contrats à partir duquel la consultation du conseil syndical est rendue obligatoire (...) et une mise en concurrence est rendue obligatoire ». L’article 19-2 du décret du 17 mars 1967 prévoit que « la mise en concurrence pour les marchés de travaux (...) résulte de la demande de plusieurs devis ou de l’établissement d’un devis descriptif soumis à l’évaluation de plusieurs entreprises. » Selon la jurisprudence, cette obligation sera respectée si des devis ont bien été demandés à deux ou trois entreprises, et même si une seule a répondu.
Pour les petits travaux, l’intérêt de la copropriété sera de référencer et de fidéliser des professionnels situés à proximité de l’immeuble afin d’obtenir une prestation de qualité dans les délais souhaités tout en limitant les frais de déplacement. Mais, comme pour les contrats d’entretien ou de maintenance, un suivi attentif sur place par le gardien et le conseil syndical est le meilleur moyen d’éviter les dérives au moment de la facturation.

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La loi ALUR est votée. Qu’est-ce qui va changer ?

La loi ALUR « pour l’accès au logement et un urbanisme rénové » a été adoptée définitivement le 20 février 2014. De nombreux changements vont impacter la gestion des biens locatifs et le fonctionnement de la copropriété. En voici un premier panorama.

Pour les propriétaires bailleurs
L’encadrement des loyers devient la règle dans les zones tendues. Les loyers devront s’aligner sur un loyer médian de référence fixé par les préfets, avec une marge de liberté de 20 % au-dessus et 30 % en dessous du loyer médian. De plus, en zone tendue, le délai de préavis est réduit à un mois pour le locataire qui veut quitter le logement.
Une liste exhaustive limitera les justificatifs exigibles d’un locataire, un formulaire type et de nouvelles mentions obligatoires seront exigés pour le contrat de location et pour l'état des lieux d’entrée et de sortie. A quelques exceptions près, la location meublée à titre de résidence principale est soumise aux mêmes règles que la location vide et un bail spécial sécurisera la colocation.
Les frais d’agence seront à la charge totale du propriétaire sauf quatre prestations qui pourront être réparties entre le bailleur et le locataire : la réalisation de l'état des lieux, la rédaction du bail, l'organisation de la visite, la constitution du dossier du locataire.

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La loi de finances 2014 confirme le nouveau régime d’imposition des plus-values immobilières

L’article 27 de la loi de finances pour 2014 du 29 décembre 2013 (publiée au JO du 30 décembre 2013) légalise la réforme du régime d’imposition des plus-values résultant des cessions immobilières hors terrains à bâtir qui avait été mise en place depuis le 1er septembre 2013.
Pour rappel, cette réforme exonère désormais totalement de l’impôt sur le revenu les plus-values réalisées sur les cessions de logements en location ou de résidences secondaires. Un abattement exceptionnel de 25 % réduit la plus-value imposable (à l’impôt sur le revenu, aux prélèvements sociaux et le cas échéant à la surtaxe) pour les cessions réalisées entre le 1er septembre 2013 et le 31 août 2014, et à la condition que la vente ne soit pas au profit de la personne avec qui l’on vit en couple, d'un ascendant ou d'un descendant.
Cependant, cet abattement ne s’applique pas aux cessions de terrains à bâtir qui, elles, ne sont exonérées de plus-value immobilière qu’au bout de 30 ans de détention.
Enfin, la nouvelle loi de finances n'annule pas la surtaxe sur les plus-values excédant 50.000 euros. Le montant de cette nouvelle taxe est de 2 % lors que la plus-value est comprise entre 50.000 et 100.000 euros. Elle monte à 6 % lorsque la plus-value est supérieure à 250.000 euros.

N’hésitez pas à contacter votre conseiller pour toute information ou conseil nécessaire à la réussite de vos projets immobiliers.

Segine Gerance
 

Calendrier fiscal 2014

5 mai Date limite de dépôt des déclarations n° 2071 et 2072.
Pour les Sociétés Civiles Immobilières.
15 mai 2ème acompte provisionnel d’impôt sur le revenu / prélèvements sociaux.
Par internet ou smartphone, payable jusqu’au 20 mai minuit.
20 mai Date limite de dépôt de la déclaration de revenus (version papier).
Des délais supplémentaires pour les télé déclarants (dates à confirmer).
16 juin Date limite de déclaration ISF avec le paiement correspondant.
Pour les Patrimoines au-delà de 2 570 000 € (date à confirmer).
15 sept. Solde de l’impôt sur le revenu / prélèvements sociaux.
Par internet ou smartphone, payable jusqu’au 20 septembre minuit.
15 oct. Date limite de paiement pour l’Impôt de solidarité sur la fortune
Pour les Patrimoines entre 1 30 000 € et 2 570 000 €.
Date limite de paiement de la Taxe foncière.
Par internet ou smartphone, payable jusqu’au 20 octobre minuit.
17 nov. Date limite de paiement de la Taxe d’habitation et Redevance audiovisuelle
Par internet ou smartphone, payable jusqu’au 22 novembre minuit.
 

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