Pour vos revenus fonciers, quel régime choisir ?

Le choix du régime fiscal de vos revenus fonciers (issus de la location habituelle d’un logement non meublé) peut contribuer à une meilleure rentabilité de votre investissement locatif.
Si vos revenus fonciers sont inférieurs à 15 000 € : vous pouvez profiter de la simplicité du régime micro foncier avec un abattement forfaitaire de 30 % représentant les frais de gestion.
Cette simplicité n’est pas forcément avantageuse si vous réalisez des travaux.
Le régime réel d’imposition nécessite une déclaration plus détaillée mais vous permet de déduire la totalité de vos dépenses et, le cas échéant, de reporter un déficit.

La déduction des charges en régime réel pour le bailleur

Avec le régime réel d’imposition, le bailleur peut déduire des loyers qu’il a perçus, le montant des charges payées en 2017 ainsi que le montant des primes d'assurance, notamment l’assurance loyers impayés, et les frais d'administration et de gestion des biens loués.
Mais le principal intérêt du régime réel d’imposition est de permettre de déduire le coût des travaux d’entretien et de réparation (par exemple la réfection de l’installation électrique ou de la toiture, le ravalement, la mise aux normes de certains équipements) et, sous certaines conditions, certains travaux d’amélioration tels que l’isolation thermique.

En cas de déficit foncier

Le déficit d'une année est déductible du revenu global, dans la limite de 10 700 € par an et par foyer fiscal s'il résulte des dépenses autres que les intérêts d'emprunts.
Le solde est imputable sur le revenu global des 6 années suivantes. Cette imputation n’est toutefois définitivement acquise que si le bailleur maintient le bien affecté à la location encore trois ans après l’année d’imputation du déficit.
Si le déficit résulte des intérêts d’emprunts ou excède la limite de 10 700 €, il sera déductible uniquement des revenus fonciers encaissés au cours des 10 années suivantes.

 
 

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