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L’évolution de la prime d’assurance copropriété n’est pas une fatalité

L’Assurance Copropriété comprend d’une part l’assurance « Multirisques Immeuble » qui s’apparente globalement à la « multirisque habitation » d’un particulier et, d’autre part, l’Assurance Responsabilité Civile du syndicat des copropriétaires qui est obligatoire depuis la loi ALUR de 2014.

Pourquoi de telles hausses ? Les raisons sont multiples.
Le poids des catastrophes naturelles
L’augmentation du nombre des sinistres, au niveau national et international, due notamment aux évènements climatiques comme les inondations, les tempêtes et les incendies, accroît le montant des indemnisations et, par là-même la contribution financière de chaque assureur par le système des réassurances.
Chaque compagnie répercute ensuite cette charge sur les tarifs à ses clients.

Les tarifs de la construction
Les assureurs s’appuient aussi sur l’indice ICC-FFB (calculé tous les trimestres par la Fédération Française du Bâtiment) qui prend en compte l’évolution du coût des matériaux de construction et celle du coût de la main d’œuvre des métiers du bâtiment. Cet indice est en hausse constante.

L’évolution de la branche « Incendie-Dégâts des eaux » d’un assureur particulier.
Chaque assureur doit à tout moment garder un équilibre financier. En conséquence, si un assureur voit son montant global d’indemnisations s’élever, ses tarifs devront augmenter.

L’état de l’immeuble et ses statistiques de sinistralité
Pour établir l’évolution de la prime, l’assureur prend en compte l’état des sinistres survenus et indemnisés au cours des trois dernières années dans l’immeuble.
On parle du ratio de sinistralité : Primes encaissées / Montant des Sinistres indemnisés.
L’origine des dégâts est aussi analysée de même que l’état de l’immeuble.
Tous ces calculs et ces précautions permettent à l’assureur d’estimer le risque qu’il a à couvrir et ainsi de pouvoir proposer un tarif en conséquence.

Comment pallier aux augmentations des primes d’assurance ?
Tout d’abord, la renégociation du contrat de l’immeuble auprès de l’assureur en cours peut être initiée. Ensuite, il est possible de faire jouer la concurrence entre compagnies d’assurance tout en étant extrêmement vigilant aux garanties et aux niveaux de couverture inclus dans les nouvelles propositions afin d’avoir une équivalence avec le précédent contrat.

Mais se prémunir durablement de la hausse des primes d’assurance de l’immeuble implique de veiller à son bon entretien voire à faire régulièrement des travaux de rénovation, comme par exemple le remplacement des descentes d’eaux usées ou la réfection de la toiture, qui pourront être présentés à l’assureur et engendrer des baisses du poste assurance de la copropriété.

Comment négocier un contrat d’« Assurance Copropriété »

La base de calcul de la prime d’assurance est la taille de l’immeuble mais d’autres critères rentrent en ligne de compte comme la date de construction de l’immeuble, les équipements, l’état d’entretien de l’immeuble et son taux de sinistralité.

A côté du tarif, d’autres éléments sont à prendre en compte pour optimiser l’assurance d’une copropriété. Il convient de porter attention aux :
- Exclusions de garanties. Exemples : les dommages occasionnés par le vent, la grêle ou la neige peuvent être exclus de la couverture
- Montants des plafonds de garantie, c’est-à-dire le montant maximum des sommes qui seront versées en cas de sinistre
- Franchises, c’est-à-dire la partie des dépenses laissée à la charge de la copropriété.

Ainsi, lors d’une négociation d’Assurance Copropriété, l’assureur peut limiter les garanties ou fixer un montant de franchise. Cette manière de modifier un contrat permet à l’assureur de limiter son risque sans élever le montant de la prime.

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Société SIC - Tél : 01 47 41 07 04 - www.sic.fr