L’impact de la performance énergétique d’un logement sur sa valeur locative

Pour le locataire, un logement énergivore est synonyme de dépenses supplémentaires et d’un moindre confort. Tout naturellement, la performance énergétique est donc devenue un critère déterminant dans le choix d’un logement à louer. Une facture élevée de chauffage est désormais un handicap à la location, elle fera également la différence au moment du choix d’un futur acquéreur. Un bien énergivore mettra plus de temps à trouver preneur, et à une valeur moindre.

En effet, les locataires sont de plus en plus sensibilisés à la performance énergétique de leur logement, ils sont même prêts à payer un loyer supérieur si leur logement est économe en énergie. Les propriétaires sont conscients de son incidence sur la valeur de leur bien, mais pensent d’abord au coût financier des travaux de rénovation énergétique.

Financer les travaux de rénovation énergétique
Dans le régime réel d’imposition, les travaux de rénovation énergétique sont des dépenses déductibles des revenus fonciers, au même titre que les intérêts d’un emprunt pour les financer. Voilà de quoi alléger sensiblement le coût des travaux.
Depuis 2009, la loi prévoit également la possibilité, sous conditions, d’une contribution du locataire au partage des économies de charges, résultant de travaux de rénovation énergétique dans le logement ou les parties communes de l’immeuble. Cette contribution varie de 10 à 20 euros par mois selon le nombre de pièces et sur une durée limitée à 15 ans.

Le propriétaire bailleur peut également, dans certains cas, bénéficier d’aides financières de l’ANAH et des collectivités territoriales, en contrepartie d’un engagement de location à un niveau de loyer plafonné.

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